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Cela va bientôt faire trois années que je suis devenue végétarienne. Ça veut dire que j’ai totalement arrêté de manger de la viande, mais aussi du poisson. Depuis que je suis petite, je n’ai jamais été une grande consommatrice. Sûrement parce qu’à l’époque, j’avais déjà remarqué qu’il s’agissait d’un vrai animal qui gisait dans mon assiette.

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le déclic

Il y a environ 5 ans, j’ai quitté le foyer familial et c’est à ce moment-là que j’ai commencé à vivre selon mes règles. Je n’avais plus à manger tout ce que mes parents me cuisinaient et je devais aussi m’acheter ma propre nourriture. A mon avis, nous l’avons tous fait, mais mes deux premières années ont été épiques. Je grignotais vraiment n’importe quoi.

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Puis j’ai emménagé avec mon amoureux dans un appartement bien à nous. On a vite voulu réduire notre budget course et essayer de manger mieux (pari tenu, genre 3 secondes). C’est donc naturellement et sans vraiment m’en rendre compte que j’avais déjà passé plusieurs semaines sans toucher à un seul bout de viande ni même de poisson.

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quoi ? c’est tout ?

Alors non, ce n’est pas parce que naturellement je me dirigeais vers un régime végétarien que je suis restée végétarienne. À ce moment-là de ma vie j’ai tapé « j’arrête de manger de la viande » sur Google. Et c’est là que j’ai libéré le kraken de ma conscience animale.

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J’ai commencé à lire des articles, à regarder des vidéos et ça a été le choc ultime. Je me suis clairement dit que viscéralement je ne pourrais plus jamais toucher à un seul morceau de viande de ma vie. Et puis au-delà du besoin de ne pas faire de mal aux animaux, il y a l’aspect environnemental qui est arrivé à peu près une année plus tard. On mange et on produit trop de viande ce qui ne fait pas du bien à notre belle planète.

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pas de radicalisme

Après cette grosse prise de conscience, j’ai essayé de prêcher la bonne parole autour de moi. Mais ce n’est pas facile de ne pas passer pour une personne radicale auprès des gens qu’on aime (ou pas) et qui mangent de la viande. Au début, j’ai eu envie de piquer des colères et de les brasser pour leur faire comprendre ce que moi j’avais compris. De leur dire que si on arrêtait tous de manger de la viande on aurait plus de problèmes de famine (oui oui, si vous avez regardé la vidéo, les 7 ou 12 kg de céréales pour créer le kilo de viande sont comestibles). Mais rien ne fonctionnait et je ne comprenais pas.

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Ce n’est que plus tard que j’ai admis la fatalité. Tant que ça ne vient pas de soi, ça ne peut pas marcher. Alors aujourd’hui je continue de parler avec conviction de mon végétarisme, mais je le fais en essayant de respecter au mieux la personne en face de moi. Car, non, si tu manges de la viande je ne vais pas te brûler sur un bûcher.

la suite la suite la suite

Ne pas manger de la viande c’est bien. Ne pas consommer de produits provenant de l’animal c’est mieux.

Dans l’industrie agroalimentaire, les poussins mâles sont broyés et les poules ont le bec coupé pour qu’elles ne se blessent pas quand elles deviennent folles à cause du peu d’espace qui leur est réservé.

J’essaye depuis un moment de ne plus consommer d’œufs ou de lait animal (surtout quand ça provient du supermarché). Malheureusement, il y en a de partout, dans la bonne brioche du boulanger, la tarte au raviole de maman et surtout la raclette de la mort qui tue. Du coup, je fais les choses à moitié (done is better than perfect, n’oubliez pas). Chez moi, je ne cuisine qu’avec du lait/crème végétale et je n’achète pas d’œufs (ça donne des résultats folklo des fois, mais j’ai l’impression d’être un peu chimiste et ça me fait rire).

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Par contre, je n’y fais pas attention en dehors et chez les autres ce qui me permet de me sentir plus à l’aise en société. C’est aussi pour éviter toutes remarques et critiques que je ne saurais pas démonter.

Mais je ne comprends pas… si tu ne bois pas de lait, tu ne devrais pas manger de fromage…

Tout est de la faute du fromage. Mais que voulez-vous, j’aime trop ça. Et pour l’instant, je ne suis pas prête à passer le cap. Vous voyez ? Done is better than perfect. Alors vous aussi vous pouvez faire les choses à moitié.

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2 Comments

  • Maggot dit :

    Ton histoire est la même que la mienne mot pour mot. Je trouve que ta démarche de t’adapter entre chez toi et chez les autres tout à fait juste. Moi je mange toujours des œufs, je sais pourtant qu’indirectement je participe un peu à la cruauté avec le sexage.. et le pire c’est le fromage je suis comme toi, je penses que je serai jamais mais alors jamais capable d’arreter d’en manger.. donc comme tu dis maintenant je n’écoute juste tout simplement plus les gens qui me disent « Et ça tu fais encore ? » ou « et ça tu fais pas ? Ah ouais c’est un peu hypocrite » ou des BS du genre… je leur réponds tout simplement « oui mais je fais déjà ça / ça et ça, donc si on pouvait plutôt se dire que c’est déjà bcp plus que bcp d’entre nous ça serait déjà pas mal ? » un peu de bienveillance c’est malheureusement ce qu’il manque a bcp… c’est parfois difficile de déjà me dire que je pourrais faire encore plus, entre ça et tout le côté écologique (déchets et cie) alors mon mantra en cas de jours off c’est « tu fais déjà bcp, une chose à la fois! (Enfin sauf pour le fromage oups) »

    • Ludivine dit :

      Je suis heureuse que ma vie de végétarienne résonne en toi ☺️ . C’est évident qu’on aimerais toujours faire plus mais comme tu dit on fait déjà beaucoup et chaque pas à la fois. Il y a tellement de choses que l’on aimerais améliorer dans ce monde mais on ne peux pas batailler sur tout les fronts. Alors agir un petit peu à notre niveau c’est déjà énorme.

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