la robe lena, pour un look rock

Si il y a une femme que j’adore depuis des années c’est bien Lisa Gachet. Son univers rempli de pep’s me donne à chaque fois envie de devenir plus extravagante. Alors quand j’ai trouvé ce tissu noir imprimé de belles grosses marguerites à Emmaüs j’ai tout de suite pensé à l’utiliser pour un modèle de Make My Lemonade. J’adore les chemises, j’en porte tout le temps, du coup j’ai opté pour la fameuse robe Lena.

une frayeur et ça repart

Lorsque j’ai choisi ce modèle j’ai eu peur, très peur de ne pas avoir assez de tissu pour tout faire (besoin 2,80 m/dispo 1m60). Mais cette fois encore j’ai bricolé le patronage en réduisant un peu les panneaux bas en longueur et largeur. Du coup, tout rentrait sauf le col et les poignets. Mais je me suis dit que contraster en apportant une touche d’uni ça ne serait pas mal. Je me suis donc mise à la recherche d’une matière noire qui irait bien avec mon tissu marguerite (pas si évident, mais à force de persévérance j’ai trouvé mon bonheur chez mondial tissu).

l’appel de la couture

Comme je fait rarement les choses dans l’ordre, je n’ai bien évidemment pas attendu d’avoir toutes mes matières en main pour commencer. J’ai passé environ 2 ou 3 h sur le haut de la robe Lena pour bien plaquer mes poches proprement puis 1 h sur le bas pour les plis. Après quoi j’ai simplement assemblé les deux ensemble. Et c’est à ce moment-là que j’ai changé d’avis, je n’allais finalement pas mettre les manches. Les marguerites de partout ça faisait un peu tapisserie et je ne voulais pas utiliser du noir à la place. Du coup adieu manches et poignets.

les retouches sur mesure

Du coup rebelote j’adapte de nouveau mon modèle en resserrant un peu sous les bras (sinon nous aurions pu apercevoir un bout de néné et je suis un minimum pudique). Je coupe un petit biais dans mes manches que je n’utiliserais pas et c’est parti pour le hack. Comme je suis un chouilla prévoyante, c’est en parallèle de cette étape que je me suis bougée pour trouver mon second tissu. C’était un samedi et je voulais terminer ma robe Lena le lendemain, sauf que j’aurais été bloqué et bien embêté, car le dimanche les magasins sont fermés.

les derniers détails

De retour à la maison après mon achat, je coupe mon fameux col et son petit copain le pied de col. J’ai dû faire encore 2 ou 3 h de fabrication le lendemain, entre le biais et le col avant de passer à l’étape des boutonnières. Chose pas aisée, car depuis quelque temps ma machine ne réalise plus les boutonnières. J’ai donc attendu et fait appel à un ami pour récupérer un vrai pied presseur Brother (j’ai perdu le mien pendant mon déménagement, j’en ai racheté un sur internet et depuis je n’arrive plus à faire mes boutonnières. Il ne faut pas avoir fait bac+5 pour faire le lien). Après encore 2 h à marquer les emplacements à la craie et les passer sous la machine, ma robe marguerite était presque finie. Onze boutons plus tard et voilà le résultat.

C’est dingue (comme dirais Lisa). Je l’adore, elle est parfaite pour un look un peu rock. Bon, j’ai dû la laver plusieurs fois pour que l’odeur de naphtaline très présente chez Emmaüs parte, mais au moins j’ai eu une robe Lena pleine de caractère et à un prix plus que raisonnable avec mon coupon à 2,50 €. Je pense réitérer le modèle, mais cette fois sûrement en gardant les manches et en fronçant le bas au lieu des plis. La suite dans un prochain épisode peut-être.

Petit +

• La fierté que tu éprouves après avoir travaillé une pièce avec autant de petits détails
• Le tuto vidéo qui aide en cas de panique
• Le livret explicatif clair et précis

Petit —

• Le patronage aurait pu être adaptable en modèle sans manches plus facilement
• Pour les petites tailles, il est possible d’utiliser moins de tissu et ça n’est noté nulle part
• La coupe du col qui me semble pas hyper clair

Patronage : Robe Lena Make My Lemonade T.38

Tissu robe : Emaus

Tissu col : Mondial Tissu

Boutons : Mondial Tissu